
Je ne vais pas vous parler de l'espace lui-même, ni entrer dans des controverses de Fiesta yes ou Fiesta no, car ce qui nous concerne à Decoesfera est la décoration, je vais donc me limiter à prendre note de ceux qui nous ont présenté la semaine dernière à Las Ventas. Un énorme graffiti mural fait par les artistes de rue les plus célèbres d’Espagne depuis le 9 mai dernier, reçoit ceux qui veulent boire dans le nouveau restaurant du chef Paco Roncero à Las Ventas.
Parler aux graffeurs, Suso 33, Nuria Mora, Andy Rivas, Okuda, Jesús Zurita et José Medina Galeoteet surtout avec Galeriste français Fer, on voit que ce qui était autrefois un motif de plainte (et même d’amende) est devenu un véritable art et consiste à montrer un bouton (ou un taureau et une cape).


Arriver tôt aux présentations présente l'avantage de pouvoir profiter de la fin des préparatifs, comme nous l'avons fait. Nous pourrions voir in situ comment est le travail des graffeurs avec leur des masques, leur gabarits dans certains cas et à main levée dans d'autres et comment cela impressionne vraiment autant qu'une toile au format XXL.

Plus précisément, le capot déchiré, qui ressemble à une tache de sang immense ou la façade du restaurant Tendido 11, inspirée par la Carreaux andalous Le parc de Maria Luisa à Séville est magnifique et mérite d’être envisagé. Cela fait un moment que je me suis laissé emporter par les peintures murales, je ne sais pas si vous vous rappelez que je vous ai parlé du festival d'art de la rue de Katowice, en Pologne, où le graffiti est résolu, mais avec une tête et cela vient résoudre le problème.

Ce que nous avons vu est que le graffiti a sa place dans nos vies, dans nos maisons et dans nos décorations. Des graffitis se faufilent à l'intérieur, le street art prend la décoration des maisons